Des plongeurs ont trouvé l’épave de l’ancienne galère égyptienne sur le site de Thonis-Heracleion – une ville vieille de 3 000 ans découverte en 2011 remplie d’artefacts de la vie quotidienne, ainsi que de restes humains et animaux inhabituels. On pense que la colonie a coulé à la fin du deuxième siècle avant JC, à la suite d’une combinaison de tremblements de terre, de tsunamis, d’élévation du niveau de la mer et de liquéfaction du sol. Et il livre toujours ses secrets – des experts de la mission égypto-française dirigée par l’Institut européen d’archéologie sous-marine (IEASM) ont découvert les rares restes d’un navire militaire.
Ils pensent que le navire a coulé lorsque le célèbre temple d’Amon à côté duquel il était amarré s’est effondré au IIe siècle av.
Selon le ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités, une étude préliminaire montre la coque du navire à fond plat de 25 mètres, avec des rames et une grande voile
Dans une autre partie de la ville, la mission a révélé les vestiges d’un vaste espace funéraire grec datant des premières années du IVe siècle av.
Une déclaration disait : « Cette découverte illustre magnifiquement la présence des marchands grecs qui vivaient dans cette ville.
« Ils ont construit leurs propres sanctuaires à proximité de l’immense temple d’Amon. Ceux-ci ont été détruits, simultanément et leurs restes sont retrouvés mélangés à ceux du temple égyptien. »
Le chercheur principal et président de l’Institut européen d’archéologie sous-marine, Franck Goddio, a déclaré dans un communiqué que les découvertes de galères rapides de cette période sont « extrêmement rares ».
C’est l’un des deux seuls navires survivants connus pour avoir été construit de cette façon – le premier, le Marsala, construit en 235 avant JC, a été découvert en 1971 en Sicile, selon Artnet.
La découverte de l’épave, ainsi que les restes d’une zone funéraire, a été réalisée à l’aide d’un nouveau type de SONAR.
Ils ont cherché refuge auprès du Pharaon après leur fuite des jaloux de Ménélas, mais ont été repoussés par Thonis, le gardien à l’entrée du Nil.
Selon les témoignages, un grand temple a été construit à l’endroit où Héraclès est arrivé pour la première fois en Égypte, rebaptisant la ville égyptienne de Thonis pour devenir le mythique Héracléion.
Avant la découverte de 2011, toutes les traces physiques de la ville avaient apparemment été effacées de la carte, ce qui a amené les experts à croire qu’il ne s’agissait que d’un mythe ancien.