Mais que choisissent exactement les investisseurs ? L’étude Schroders Global Investor pour 2021 a révélé ce sur quoi les investisseurs britanniques se concentrent et leurs priorités dans un marché post-pandémique.
À titre de comparaison, en 2019, seuls 30% ont vérifié leurs valeurs d’investissement une fois par semaine.
Certaines personnes ont été agréablement surprises pendant le verrouillage, car 39% ont noté qu’elles avaient économisé plus qu’elles ne l’avaient prévu.
Cela s’explique par l’incapacité de dépenser de l’argent pour des dépenses non essentielles telles que les voyages et les achats impulsifs en gros.
D’autres n’ont pas eu autant de chance, et 40 pour cent des investisseurs ont déclaré qu’ils n’étaient pas en mesure d’épargner autant qu’ils l’auraient souhaité en raison de revenus réduits.
Un autre 36 pour cent a noté que leurs plans d’épargne ont été interrompus en raison d’un congé ou de pertes d’emploi, et ces deux groupes prévoient d’épargner autant que possible.
Le désir d’économiser plus d’argent est le plus fort chez les 18-37 ans.
Parallèlement, 58% des investisseurs britanniques prévoient ou souhaiteraient épargner davantage une fois les restrictions levées et qu’ils en seront financièrement capables.
Un égal de 58% des personnes non-retraitées envisagent ou aimeraient épargner plus spécifiquement pour la retraite en raison de la pandémie.
Cela indique un fort retour d’optimisme des investisseurs, ce qui devrait être de bons indicateurs de marché, mais avec la volatilité à un niveau record, il n’est plus possible de le juger correctement.
Quoi qu’il en soit, cette confiance montre la résilience des investisseurs britanniques car cet optimisme n’est pas partagé par les investisseurs suédois, japonais ou hongkongais.
L’Europe dans son ensemble a une attente de rendement d’environ 9,7%, les investisseurs britanniques se tournant vers 10,8%.
Alternativement, l’Amérique semble être le groupe d’investisseurs le plus optimiste, s’attendant à des rendements totaux annuels de 12,5% au cours des cinq prochaines années.
Stuart Podmore, spécialiste des informations sur les investissements comportementaux chez Schroders, a commenté l’étude : « Les 18 derniers mois nous ont appris que l’avenir reste difficile à prédire et qu’une approche d’investissement mesurée, cohérente et patiente, axée sur des objectifs à long terme et des résultats probables, est susceptible de mieux servir les investisseurs. »