L’ancien négociateur de l’UE sur le Brexit a rarement fait la une des journaux au Royaume-Uni alors qu’il a serré les cornes avec Lord Frost lors des négociations commerciales post-Brexit. Depuis qu’il a démissionné de la tête du groupe de travail britannique, M. Barnier a écrit un livre sur les discussions prolongées et tendues entre l’UE et le Royaume-Uni. Présenté comme un «journal secret du Brexit», «La Grande Illusion» de 500 pages donne un aperçu des coulisses des négociations qui ont conduit à un accord commercial à Noël dernier.
L’ancien commissaire européen de 70 ans a également fait allusion à une carrière politique après le Brexit, déclarant qu’il serait un «acteur de ce débat présidentiel».
On pense que M. Barnier cherche à obtenir l’approbation du Parti républicain de centre-droit pour se présenter comme candidat à la présidentielle aux élections de l’année prochaine.
À cet effet, il a créé un groupe parlementaire appelé Patriot et Européen pour les députés républicains.
Cependant, ses ambitions de devenir le prochain président se heurtent à un obstacle majeur.
Dans un commentaire, le magazine Le Point note: «Il y a de nombreux obstacles sur son chemin.
« Parmi eux, un grand: les Français ne savent pas qui il est. »
M. Barnier n’a pas joué un rôle majeur dans la politique intérieure française depuis son départ pour devenir commissaire européen au marché intérieur en 2010.
La jeune ministre Sophie Cluzel, candidate régionale de la LREM, se présentera sur le même ticket dirigé par Renaud Muselier des Républicains, président de l’assemblée régionale.
Le Premier ministre Jean Castex a déclaré que M. Muselier avait proposé l’alliance, à laquelle M. Macron avait répondu « très positivement ».
Le duo affrontera le Rassemblement national de droite (RN), le parti de Marine Le Pen, qui a recueilli en 2015 45% des voix dans la région.