Après que le HMS Defender a été contraint de quitter les eaux, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, a averti que l’État bombarderait toute cible qui ne tiendrait pas compte de l’avertissement préalable. Menaçant l’Occident, M. Ryabkov a affirmé qu’aucun État ne devrait désormais violer les frontières de la Russie – bien que l’Occident ne reconnaisse pas les revendications du pays sur la Crimée. Si une telle incursion se reproduit, les responsables ont insisté sur le fait que la Russie prendrait des mesures complètes pour protéger ses eaux.
Il a dit aujourd’hui : « Que pouvons-nous faire? On peut faire appel au bon sens, exiger le respect du droit international.
« Si cela n’aide pas, nous pouvons bombarder non seulement dans la direction mais aussi sur la cible, si nos collègues ne comprennent pas.
« Je mets en garde tous ceux qui violent les frontières de l’État de la Fédération de Russie sous le slogan de la libre navigation, de telles mesures provocatrices, car la sécurité de notre pays passe avant tout. »
Appuyant ses propos, le responsable russe a révélé la colère du gouvernement suite à l’incident de mercredi.
Il a averti que le HMS Defender dans la mer Noire avait de « graves conséquences » pour le Royaume-Uni.
Il a ajouté: « Nous sommes indignés par le comportement du Royaume-Uni, et nous voudrions noter que l’équilibre au bord de la confrontation est lourd de conséquences très graves pour ceux qui planifient de tels événements et essaient ensuite de les réaliser.
« C’est une situation très grave, nous condamnons les actions de la partie britannique. L’intégrité territoriale de la Fédération de Russie est inviolable.
« L’inviolabilité de ses frontières est un impératif absolu, et nous protégerons tout cela à la fois par des méthodes politico-diplomatiques et, si nécessaire, militaires. »
L’armée britannique attachée a été convoquée par le gouvernement russe à la suite de l’incident de mercredi.
L’ambassadrice britannique Deborah Bronnert sera également convoqué au ministère des Affaires étrangères pour discuter de ce qui s’est passé.
C’est une histoire en développement, plus à suivre…