Le conflit entre Israël et la Palestine a implosé au cours de la semaine dernière dans l’hostilité de longue date entre les parties. Les attaques contre Gaza se sont intensifiées ces derniers jours, les avions de combat d’Israël ayant principalement visé la ville de Gaza et les régions du nord.
Les forces israéliennes ont détruit des tours entières, tuant et déplaçant des civils palestiniens.
Alors que les militants du Hamas ont riposté en tirant des roquettes alors que les violences se sont poursuivies pour une cinquième nuit hier.
Depuis le début de l’offensive lundi soir, le ministère de la Santé de Gaza affirme qu’au moins 84 personnes ont été tuées, dont 17 enfants. On estime que près de 500 autres ont été blessés.
La violence est la pire observée dans la région depuis 2014, culminant après des semaines de tensions croissantes et d’affrontements dans un lieu saint vénéré par les juifs et les musulmans.
Ailleurs, des dizaines de milliers de musulmans se sont rassemblés à la mosquée Al-Aqsa le dernier vendredi du Ramadan, où la police a tiré des balles en caoutchouc et des grenades assourdissantes sur les manifestants qui sont restés après le culte pour protester contre les expulsions.
Quelque 205 Palestiniens et 17 officiers israéliens ont été blessés.
Un autre raid éclair a été mené sur la mosquée lundi, avec des balles en caoutchouc, des bombes sonores et des gaz lacrymogènes tirés sur des fidèles, où 300 Palestiniens supplémentaires ont été blessés.
Le Hamas a annoncé plus tard qu’il avait donné à Israël un ultimatum pour retirer ses forces de sécurité de la mosquée et du quartier de Sheikh Jarrah avant 18 heures, heure locale.
Selon l’armée israélienne, mardi matin, le Hamas a tiré environ 200 roquettes vers Israël, dont beaucoup ont été interceptées par le système de défense israélien Iron Dome.
Les attaques israéliennes contre la région ont tué 26 Palestiniens mardi.
Malgré les appels internationaux à la désescalade, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré mardi que «tant la puissance des attaques que la fréquence des attaques seront augmentées» sur Gaza.
Le chef du Hamas Ismail Haniya a déclaré aux médiateurs que le groupe était «prêt» si Israël intensifiait ses attaques contre la bande de Gaza assiégée, en disant: «S’ils (Israël) veulent s’intensifier, la résistance est prête; et s’ils veulent arrêter, la résistance est prête.