Nigel Farage met en garde les banques qui tentent de "forcer la société sans numéraire" aux Britanniques sous de nouvelles conditions

Nigel Farage, député de Clacton‑on‑Sea et leader de Reform UK, ne fera pas l’objet d’une enquête policière concernant des allégations selon lesquelles sa campagne aux élections générales de juillet 2024 aurait enfreint les règles strictes de dépenses électorales.

Les soupçons portaient sur le fait que la campagne de Farage aurait dépassé le plafond légal de dépenses fixé à 20 660 £ pour un candidat dans une circonscription, notamment en ce qui concerne des dépenses locales mal déclarées, comme des impressions de tracts, des bannières, des frais de services publics ou encore des travaux dans un local de campagne. Ces réclamations ont été formulées par Richard Everett, ancien conseiller de Reform UK, qui a affirmé que certaines dépenses avaient été faussement imputées à des dépenses nationales plutôt qu’à la circonscription de Clacton.

Cependant, Essex Police a annoncé qu’elle ne pouvait pas ouvrir d’enquête, car la plainte a été déposée au‑delà du délai légal d’un an prévu par la Representation of the People Act 1983. Cette loi stipule qu’une poursuite pour infraction à la législation sur les dépenses électorales doit être engagée dans les 12 mois suivant l’élection pour être recevable, et ce délai est désormais écoulé.

Dans un communiqué, la police a déclaré qu’après avoir examiné les allégations, il avait été conclu que le signalement se situait hors du délai légal, ce qui rendait toute action policière impossible. Reform UK avait précédemment vigoureusement nié toute irrégularité et qualifié les accusations d’inexactes, affirmant qu’elles provenaient d’un ancien membre du parti mécontent.

Parallèlement, l’Electoral Commission (Commission électorale britannique) a indiqué qu’après examen des documents, elle n’avait pas identifié d’éléments non déclarés relatifs aux dépenses locales qui devraient être ajoutés au rapport national de Reform UK.