Whitehall dans le chaos alors que Donald Trump gifle les tarifs dévastateurs sur le Royaume-Uni

La nouvelle stratégie nationale de sécurité publiée récemment par l’administration du président Donald Trump a suscité une vive réaction au sein de l’Union européenne, certains dirigeants européens dénonçant une remise en question des liens transatlantiques traditionnels et une lecture critique de la trajectoire européenne.

Le document, qui encadre la politique de sécurité extérieure des États‑Unis, adopte un ton particulièrement sévère envers l’Europe en l’accusant de faire face à un risque de « perte civilisationnelle » et en pointant du doigt des politiques migratoires, des « restrictions de liberté d’expression » et un déclin économique qui, selon Washington, affaibliraient le continent à long terme. La stratégie affirme que les États‑Unis doivent jouer un rôle dans la correction de cette trajectoire, y compris en soutenant des mouvements et acteurs politiques nationaux qui remettent en cause l’ordre établi au sein des pays européens.

Cette vision a provoqué une réprobation rapide parmi les responsables européens, qui estiment que de telles formulations remettent en question la solidité de l’alliance transatlantique et pourraient interférer dans les affaires internes des États membres.

Pour certains chefs d’État, la critique américaine s’inscrit dans un contexte plus large où les priorités stratégiques des États‑Unis semblent évoluer vers une focalisation accrue sur l’hémisphère occidental, avec une réduction implicite du rôle de l’Europe dans la politique de sécurité mondiale.