
Dans une interview récente, Novak Djokovic s’est livré avec émotion sur sa relation avec sa femme, Jelena, et sur un moment charnière de sa carrière. Le champion serbe a raconté comment sa compagne, à ses yeux un pilier essentiel, a joué un rôle déterminant lorsqu’il a envisagé d’arrêter le tennis.
Selon Jelena, Novak a sérieusement évoqué la retraite après une défaite difficile lors du tournoi de Miami en 2018. Il aurait confié à sa famille : « Je suis fini, je ne sais pas si je reviens ». C’est lors de vacances familiales que la joueuse, ex-toutefois modeste, a convaincu son mari de reprendre la raquette. Elle partage des moments détendus au bord du terrain avec leurs enfants, et c’est dans cette simplicité qu’il retrouve le goût du jeu.
Au-delà de ce soutien inébranlable, Djokovic retrace leurs premières années : leur rencontre au lycée, des cercles d’amis en commun, et même un peu d’embarras quand il a découvert que son amie fréquentait un de ses proches joueurs. Il ne tarit pas d’éloges : « Elle est la seule relation vraiment sérieuse que j’ai eue », dit-il, saluant sa clairvoyance, son instinct et sa stabilité.
Pour sa part, Jelena, très discrète sur le circuit, se définit comme « une femme de l’ombre ». Elle préfère éviter les projecteurs, assumant qu’elle ne se reconnaît pas toujours dans le monde du tennis. Son engagement, toutefois, dépasse le simple soutien : elle dirige la Fondation Novak Djokovic, engagée dans l’éducation des enfants défavorisés en Serbie.
