Quatre avions de combat de l’OTAN ont été déployés en réponse à un drone russe qui aurait pénétré dans l’espace aérien roumain lors d’une attaque contre l’Ukraine voisine.
La frappe nocturne sur la ville d’Izmail a tué trois personnes et en a blessé 14 autres, selon les procureurs régionaux d’Odessa, mais l’armée de l’air ukrainienne a réussi à abattre 24 des 32 drones.
Cela a également incité le ministère roumain de la Défense à envoyer en urgence deux avions à réaction roumains F-16 et deux avions à réaction espagnols F-18, tous lancés depuis les bases aériennes de Borcea et Mihail Kogălniceanu entre 1 h 52 et 3 h 22 vendredi.
Le ministère a publié un communiqué disant : « Le ministère de la Défense nationale envoie un message ferme de condamnation de ces attaques menées par la Fédération de Russie contre des objectifs et des infrastructures civiles ukrainiennes.
« [They] sont injustifiées et en grave contradiction avec les normes du droit international. D’après les données disponibles à l’heure actuelle, l’existence d’une zone d’impact sur le territoire national n’a pas été signalée.
Les autorités roumaines ont déclaré qu’au moins un drone russe pourrait être entré dans son espace aérien vers 3 heures du matin pendant « une très brève période de moins de trois minutes ». Pendant ce temps, les habitants du comté de Tulcea, dans le sud-est du pays, ont été avertis de se mettre à l’abri.
En raison de sa frontière de 400 milles avec l’Ukraine, la Roumanie a vu de nombreux fragments de drones tomber sur son territoire au cours de la dernière année de guerre. Selon le ministère de la Défense, cela est principalement dû au fait que les défenses aériennes ukrainiennes les détruisent.
Plus tôt ce mois-ci, les ministres de la Défense des pays du flanc oriental de l’OTAN ont appelé à une réponse coordonnée aux drones pénétrant leur espace aérien.
La réponse robuste proposée comprendrait la mise en œuvre d’un modèle rotatif de défense aérienne et antimissile intégrée (IAMD).
Les tensions entre la Russie et l’OTAN sont déjà fortes après que Vladimir Poutine a annoncé des amendements à la doctrine nucléaire de son pays qui pourraient affecter la manière et le moment où la Russie déploiera des armes nucléaires à l’avenir.
Le président russe a longtemps menacé d’intensifier la guerre de deux ans avec l’Ukraine en cas d’intervention d’autres pays, mais il est allé encore plus loin mercredi en annonçant des changements sur la manière et le moment où son pays pourrait déployer des armes nucléaires.
Les propagandistes du Kremlin ont également renforcé la position de Poutine sur les armes nucléaires depuis le début de la guerre, disant arbitrairement aux capitales occidentales qu’elles pourraient être la cible des armes nucléaires russes.
Désormais, les changements pourraient permettre à la Russie de frapper si sa souveraineté est menacée, par exemple par des missiles ou des drones traversant sa frontière nationale.