Les députés pourraient voter avant Noël sur la légalisation de l’aide médicale à mourir après que Sir Keir Starmer ait soutenu les projets visant à accélérer l’adoption de cette mesure par la Chambre des communes, a-t-on appris.
Des sources du parti travailliste ont déclaré que « les roues tournent » pour organiser un vote une fois les congrès du parti de cette année terminés.
Le Daily Express a soutenu les appels de Dame Esther Rantzen à consacrer du temps au Parlement pour un débat et un vote libre sur le suicide assisté dans le cadre de la croisade Give Us Our Last Rights.
Sir Keir a montré son soutien au vote, déclarant auparavant au fondateur de Childline : « Nous devons prendre le temps. Nous prendrons l’engagement. »
Le Premier ministre aurait décidé d’accélérer le processus après que le parti travailliste ait dominé les résultats du vote annuel sur les projets de loi d’initiative parlementaire permettant aux députés de proposer leur propre législation.
Le député travailliste Jake Richards, arrivé 11e au scrutin, a proposé de présenter un projet de loi sur l’aide médicale à mourir.
Mais comme il est trop bas dans la liste pour garantir un débat, les députés travaillistes plus haut placés sont exhortés à accepter la proposition.
Le premier jury citoyen d’Angleterre sur le suicide assisté a décidé que la loi devrait changer pour donner aux personnes en phase terminale la possibilité de mettre fin à leur vie dans la dignité.
Un projet historique mené par le prestigieux Conseil Nuffield sur la bioéthique a réuni 30 personnes représentatives de la population diversifiée du pays.
Lors du vote final, 20 membres du jury ont convenu (dont 16 « fortement ») que l’aide médicale à mourir devait être légalisée. Sept membres du jury étaient en désaccord (deux « fortement »), une personne était indécise et deux n’ont pas pu assister au vote pour cause de maladie.
Dans l’ensemble, une nette majorité de 71 % des personnes ayant participé au vote s’est prononcée en faveur d’un changement de loi.
La croisade de l’Express a amplifié les voix des défenseurs de l’aide médicale à mourir depuis plus de deux ans et a obtenu un débat parlementaire de trois heures sur le sujet en avril.