Serena Williams et Roger Federer font partie de l’histoire à Roland-Garros cette année après avoir montré leur âge dimanche. Et les deux légendes du tennis, qui pourraient ne jamais revenir à Roland-Garros, auront désormais une dernière chance de battre plus de records à Wimbledon avant d’avoir 40 ans plus tard cette année.
Le Suisse s’est retiré du Grand Chelem sur terre battue dimanche pour s’assurer qu’il serait en forme pour SW19 plus tard ce mois-ci.
Et il a ensuite été suivi par l’Américaine qui a perdu son match de génération contre Elena Rybakina, 21 ans, 6-3 7-5 au quatrième tour.
Il s’agit de son 12e tournoi majeur depuis sa victoire à l’Open d’Australie 2017, où Williams n’a pas été en mesure d’égaler le record de Margaret Court de 24 titres du Grand Chelem en simple. Sa meilleure chance est à Wimbledon mais le temps presse.
La triple championne de Roland-Garros, dont le service a été cassé cinq fois, a déclaré : « Je suis plutôt excité de changer de surface, mais historiquement, j’ai plutôt bien réussi sur gazon.
« J’ai aussi très bien réussi sur terre battue. Mais pas cette saison en particulier.
Federer a remporté une épopée en quatre sets contre l’Allemand Dominic Koepfer aux premières heures de dimanche matin.
Mais le vainqueur 2009, qui a subi deux opérations au genou l’année dernière, s’est ensuite retiré plutôt que de faire face à une égalité difficile contre l’Italien Matteo Berrettini lundi – puis un affrontement probable en quart de finale avec Novak Djokovic mercredi.
Au lieu de cela, Federer, qui n’a disputé que six matches cette année, commencera ses préparatifs pour jouer sur gazon à Halle la semaine prochaine.
D’ici là, le favori Rafa Nadal aurait pu battre le record masculin de 20 tournois du Grand Chelem en simple qu’il partage avec le n°8 mondial.
« Après des discussions avec mon équipe, j’ai décidé que je devais me retirer de Roland-Garros aujourd’hui », a-t-il écrit dans un communiqué.
« Après deux chirurgies du genou et plus d’un an de rééducation, il est important que j’écoute mon corps et que je m’assure de ne pas me pousser trop vite sur la voie de la guérison.