L’État islamique a lancé une nouvelle menace effrayante en ligne pour attaquer les Jeux olympiques de Paris.
L’organisation terroriste n’a pas caché sa volonté de déclencher un bain de sang lors des Jeux olympiques d’été de juillet.
Les militants ont été occupés à compiler et à distribuer des manuels à leurs partisans sur la manière d’utiliser des drones pour semer le chaos lors des Jeux.
Dans un nouveau message publié sur son compte de réseau social Al-Naba, l’Etat islamique a laissé entendre qu’une éventuelle attaque pourrait être imminente.
Le message montre une photo simulée de Paris et de la Tour Eiffel avec un drone portant un sac avec écrit « Gift » dessus, se dirigeant vers le monument le plus célèbre de la ville.
Une légende au-dessus de l’image dit : « Les qualifications des Lone Wolves ont commencé, si Dieu le veut. »
Un partisan de l’EI distribue en ligne un « manuel d’attaque » à ses camarades jihadistes, augmentant ainsi les inquiétudes des responsables en matière de sécurité.
Un ancien responsable du Département américain de la Sécurité intérieure a déclaré que ce qui était frappant dans le manuel de 10 pages était le niveau de détail qui y était contenu.
Matt Mooney a déclaré au National : « Il s’est concentré sur les drones disponibles dans le commerce et a fourni une analyse sur les types de drones que nous pouvons utiliser et que nous envisageons d’acheter.
« Ce qui était remarquable [was] le niveau de détail que l’individu y a apporté.
«Quand vous avez un personnage important [ISIS] partisan de publier un manuel sur l’adoption de drones pour la livraison d’IED, c’est certainement préoccupant.
On estime qu’il existe trois millions de drones en France, dont beaucoup sont de propriété privée.
La police française et le ministère de l’Intérieur ont déclaré qu’ils travaillaient dur pour empêcher tout vol non autorisé au-dessus de la capitale.
Cela s’est traduit par la création d’un centre de coordination anti-drone sur une base militaire à Villacoublay, aux portes de Paris.
Les agents surveilleront le trafic aérien pendant les Jeux olympiques pour identifier les drones, soit avec des radars, soit avec des images envoyées par les agents au sol sur les sites sportifs.
Les agents anti-drones utiliseront un dispositif monté sur l’épaule développé au Royaume-Uni, appelé SkyWall Patrol, qui peut tirer un filet en l’air, piégeant tous les drones planant au-dessus de la capitale française.