Les dernières images d’un satellite condamné, qui semble tout droit sorti de Star Wars et qui devrait s’écraser sur Terre la semaine prochaine, ont été capturées.
L’Agence spatiale britannique a annoncé qu’elle était vigilante avant l’impact et qu’elle travaillait aux côtés de la société de suivi par satellite HEO pour observer le satellite malveillant.
Les scientifiques ne savent pas où atterrirait ce satellite européen de télédétection 2 (ERS-2). La prévision d’une rentrée incontrôlée dans l’atmosphère de ce satellite, partagée par l’ESA (Agence spatiale européenne) vendredi, est pour mercredi 21 février à 12h10, mais cette prévision a une marge de manœuvre d’environ 27 heures de chaque côté.
Capturées par d’autres satellites entre le 14 janvier et le 3 février, ces images montrent ERS-2 dans son voyage de retour vers la Terre, gracieuseté de HEO, une entreprise australienne ayant un bureau au Royaume-Uni.
En partageant ces images avec l’ESA, l’agence spatiale britannique aide à surveiller la rentrée d’ERS-2. Aujourd’hui, l’Agence spatiale britannique informe qu’elle exploite « le service d’avertissement de rentrée du Royaume-Uni et a chargé nos capteurs britanniques d’observer la rentrée d’ERS-2 ».
Le service gouvernemental de rentrée des débris spatiaux peut émettre des avertissements si une éventuelle crise survient tout en surveillant les menaces entrantes.
L’Agence spatiale britannique a fièrement fait remarquer à propos de son service de rentrée : « Nos analystes orbitaux utilisent une modélisation de pointe développée au Royaume-Uni pour surveiller les objets qui rentrent et produire des avertissements de rentrée s’il s’agit d’un objet sous licence britannique qui rentre. , ou si le Royaume-Uni ou nos territoires d’outre-mer/dépendances de la Couronne pourraient être affectés.
Des alertes largement partagées sont lancées : « Ces avertissements sont diffusés aux autorités de protection civile du Royaume-Uni ainsi qu’aux ministères étrangers. »
C’est aussi un projet en cours ! « Notre service de rentrée, ainsi que notre service de collision et de fragmentation en orbite (connu sous le nom de service de surveillance et de suivi de l’espace), fonctionne 365 jours par an. »
Angus Stewart, responsable de la surveillance et du suivi de l’espace à l’Agence spatiale britannique, a ajouté : « Il existe des milliers de satellites opérationnels et disparus en orbite autour de la Terre, et la capacité d’opérer en toute sécurité dans l’espace et d’en rapporter les bénéfices sur Terre. devient de plus en plus difficile. »
M. Stewart a également mentionné le travail avec l’agence HEO et les détails sur l’observation de la rentrée d’ERS-2 : « En plus de capturer ces images dans le cadre de notre travail avec HEO, l’Agence spatiale britannique gère le service d’alerte de rentrée du Royaume-Uni et a chargé notre Des capteurs britanniques pour observer la rentrée d’ERS-2. »
Le partage aide tout le monde : « Nous partageons des données avec l’ESA et d’autres partenaires internationaux par le biais du Comité interagences de coordination des débris spatiaux (IADC) et d’autres forums pour soutenir les rentrées de satellites. »
HEO est intervenu dans le but de leurs travaux : « L’objectif est de comprendre comment l’imagerie non terrestre peut améliorer les prédictions de rentrée en réduisant les incertitudes sur l’objet rentrant, ainsi que de mieux comprendre la nature des objets rentrant. «
« Cela est particulièrement important pour les objets non contrôlés ou mal caractérisés, tels que les gros débris spatiaux qui peuvent ne plus être intacts. »
L’Agence spatiale britannique a déclaré que des scientifiques et des ingénieurs britanniques d’Airbus, du Laboratoire Rutherford Appleton, de l’Université d’Oxford, du Mullard Space Science Laboratory et du Met Office avaient aidé à fabriquer et à créer les instruments pour le satellite qui n’avaient pas fonctionné.
L’ESA qualifie la rentrée d’ERS-2 de « naturelle » car elle ne peut plus diriger le satellite. La seule chose qui fait s’effondrer la trajectoire d’ERS-2 est la traînée atmosphérique, qui change avec l’activité solaire que nous ne pouvons pas prédire.